Quand la pilule pour l’endométriose fait prendre du poids

De nombreuses femmes touchées par l’endométriose se plaignent prendre du poids avec la pilule pour l’endométriose (Sawis, Diénogest, Dimetrum, Endovela et j’en passe !). En général, ces femmes sont relativement satisfaites du traitement car il permet de réduire significativement les douleurs (normal, il n’y a plus de cycle et donc plus de règles !). Mais côté poids, c’est plutôt la mauvaise surprise.

En effet, malheureusement un des effets secondaires de la prise de pilule est la prise de poids. J’ai accompagné des femmes qui avaient pris jusqu’à 15 kg en quelques mois.

Pour autant, il existe des solutions pour minimiser ce type d’effets secondaires de la pilule en cas d’endométriose. Je vais illustrer cela avec l’exemple d’une femme que j’ai accompagné avec cet objectif. Elle avait pris beaucoup de poids avec la pilule en continue. Et elle n’assumait pas ce poids et n’assumait plus son corps. Elle s’y sentait mal et elle voulait retrouver son poids d’avantElle voulait se réapproprier son corps, apprendre à l’aimer à nouveau, se regarder à nouveau dans le miroir sans dégout et se sentir femme. Pour elle, le plus difficile, c’était de se projeter dans l’avenir avec ce poids.

Alors j’ai commencé par lui expliquer les causes probables de cette prise de poids.

Comment fonctionne la prise de poids quand on a une pilule en continue pour l’endométriose ?

Voici différentes explications pour mieux comprendre la prise de poids avec la pilule. Et si tu as envie de mieux comprendre le fonctionnement de l’endométriose, je t’invite à lire cet article.

Piste N°1 de la prise de poids : les effets secondaires des progestatifs

Le premier traitement proposé en cas d’endométriose est la pilule. Plus précisément des progestatifs. Ces progestatifs sont prescrits pour venir bloquer le cycle menstruel. Ces hormones de synthèse vont lancer un autre programme que celui du cycle menstruel : celui de la pilule. Ainsi il n’y a plus d’ovulation et donc plus de règles et par conséquent plus de douleurs liées aux règles.

Mais les progestatifs peuvent avoir des effets secondaires. En effet les progestatifs augmentent la sensation de faim. On a donc l’impression d’avoir plus faim que d’habitude ! Et si on répond à l’ensemble de ces signaux de faim par un repas ou une collation, on peut très vite être amenée à manger davantage. Ces prises alimentaires qui vont au delà du métabolisme de base peuvent ainsi conduire à terme à une prise de poids.

Cela est une première cause de la prise de poids lorsqu’on prend la pilule en continue pour l’endométriose.

Piste N° 2 de la prise de poids : l’inflammation chronique

L’endométriose est une maladie inflammatoire. Cela veut dire que le terrain est propice au développement de l’inflammation. Le souci c’est que cette inflammation vient modifier différents mécanismes du corps notamment au niveau des hormones de l’insuline et du glucose. Cela induit une modulation de l’appétit. Et là encore, si les sensations de faim sont perturbées, que l’on a davantage faim, alors manger davantage est plutôt normal. Mais le souci est que la prise de poids peut suivre.

Le truc c’est que la pilule en continue pour l’endométriose n’agit pas sur ce volet inflammatoire de la maladie. L’inflammation persiste et donc entraine indirectement une prise de poids.

Si tu veux des pistes pour commencer à agir sur le volet inflammatoire de l’endométriose, il y a cet article qui te donnera des pistes.

Piste N° 3 de la prise de poids : surcharge des émonctoires

Pour moi, la pilule est un médicament comme tous les autres. En naturopathie, les médicaments sont une substance dite toxique : une substance extérieure et inconnue du corps. Une substance toxique est définie en opposition aux toxines qui elles sont endogènes et générées par le métabolisme naturel de l’organisme. Tout comme la pollution aérienne ou les pesticides (des toxiques), la pilule prise sur le long terme vient surcharger l’organisme. Plus précisément, la pilule vient surcharger les émonctoires. Les émonctoires sont les organes en charge de l’élimination des déchets (foie, intestins, reins, peau, poumons). Quand il sont surchargés, ils deviennent moins performants.

Prenons l’image d’une voiture : l’huile du moteur s’encrasse avec le temps et rend le fonctionnement du moteur moins performant. C’est pourquoi effectuer une vidange régulièrement pour renouveler l’huile du moteur et optimiser le fonctionnement du moteur est recommandé. C’est un peu la même idée pour notre organisme. Si les émonctoires sont surchargés, cela va conduire à réduire l’efficacité de leur travail de « nettoyage ». A terme, un organisme qui ne peut plus très bien être nettoyé va rendre l’élimination des toxiques et des toxines plus difficile. Elles vont alors s’accumuler dans l’organisme.

C’est cette accumulation et/ou ce manque d’élimination qui peut conduire indirectement à une prise de poids.

C’est tout cela que j’ai expliqué à ma cliente qui voulait perdre du poids malgré la pilule. Cela lui a permis de enfin comprendre pourquoi elle avait pris autant de poids. En comprenant ces différents points, cela permet d’agir de manière plus cibler pour stabiliser voire perdre du poids.

Que mettre en place en cas de prise de poids avec la pilule pour l’endométriose ?

Il existe plusieurs solutions pour prendre en charge le poids pris à cause de la pilule en continue pour l’endométriose. Voici quelques pistes pour vous expliquer ce qu’on a fait avec ma cliente.

1 – Mise en place d’une alimentation santé

On a fait un grand bilan alimentaire. Il s’agissait de voir comment sont composées ses assiettes et ses collations, en terme de quantité et de qualité nutritionnelle. L’objectif de ce bilan alimentaire est de repérer les éventuelles carences et surcharges dans l’assiette afin de rééquilibrer l’alimentation pour qu’elle réponde à ses besoins personnels. L’autre objectif est aussi retrouver la santé de manière générale, aussi bien côté endométriose que du poids. Alors après ce point sur son alimentation, je lui ai proposé d’adapter ses repas de manière à ce qu’ils cessent d’entretenir l’état inflammatoire de l’organisme et que sa digestion soit plus agréable. Les réglages alimentaires se font sur le long terme afin qu’ils puissent être maintenu comme de nouvelles habitudes. Il ne s’agit jamais de faire un régime pour perdre du poids. Car d’ailleurs, aucun régime restrictif n’est tenable dans la durée. Et bien pire, se retreindre est contre-productif car il favorise l’effet yoyo du poids. Donc jamais de régime ! Mais rééquilibrer sur la durée à votre rythme et toujours avec plaisir et curiosité !

2 – Relation à l’alimentation

Regarder son alimentation, c’est regarder sa relation à l’alimentation. Qu’est ce que je me raconte quand je mange (ce gros gâteau au chocolat !) ? Qu’est-ce qui me pousse à manger si je n’ai pas faim (mes émotions ?!) ? Comment est-ce que je juge mon assiette (je mange trop / mal !) ? Autant de questions qu’il est intéressant de se poser pour décrypter la relation à son assiette.

Avec ma cliente, on a travaillé sur sa manière de manger et elle a appris à observer ce qui déclenchait ses fringales. On s’est rendues compte qu’il y avait une vraie dimension émotionnelle dans ses prises alimentaires. Comme (quasiment) tout le monde, elle mangeait parfois pour compenser une émotion désagréable. En soi, ce n’est pas grave, ce qui est important c’est d’apprendre à répondre à ses émotions inconfortables par d’autres moyens que l’alimentation. Et c’est comme ça que cette femme a pris conscience que ses fringales n’étaient pas que dues à la prise de la pilule ! Il y avait aussi le fait d’être malade, d’avoir de l’endométriose, d’avoir pris du poids qui lui généré des émotions qu’elles compensaient par l’alimentation. On a donc abordé ces points-là pour que ces émotions désagréables ne soient plus que gérées par une prise alimentaire. Elle a ainsi appris à apprivoiser ses émotions et découvert d’autres solutions pour accueillir toutes ses émotions.

3 – Pratique d’une cure de soutien

Un organisme dont les émonctoires sont surchargés a besoin d’être soutenu. Il a besoin qu’on l’aide à faire son boulot correctement ! Pour cela, il existe différentes cures qui se pratiquent avec des plantes et notamment des plantes pour la sphère digestive : Chardon Marie, Curcuma, Radis Noir, etc. Ces cures sont personnalisées puisque chaque organisme a son propre fonctionnement. Et la prise de plantes doit toujours se faire sur les conseils d’un professionnel formé car bien que ce soit des plantes, cela peut aussi causer des dégâts si le choix et le dosage des plantes ne sont pas adaptés. Pour ce qui est de ma cliente, je lui ai appris à mettre en place des cures plusieurs fois dans l’année pour à la fois soutenir son organisme, et notamment sa sphère digestive, et aussi réduire l’inflammation de l’endométriose. Car oui, il existe aussi des plantes pour agir durablement sur l’inflammation, mais ça c’est un autre sujet dont je parle dans cet article !

Hé voila, nous arrivons à la fin des 3 grandes pistes que nous avons exploré avec ma cliente. Mon approche est globale, alors nous avons aussi abordé d’autres sujets en lien avec son endométriose et sa prise de poids : la réduction de son niveau de stress, le retour à une activité physique, le suivi de son cycle menstruel, l’idée d’arrêter sa pilule, etc.

Les résultats d’une prise en charge globale pour la prise de poids liée à la pilule en continue pour l’endométriose

J’ai accompagné cette femme pendant 3 mois. Durant cette période, elle a opéré de nombreux changements dans son hygiène de vie : alimentation, émotions, activité physique, cures. Cela lui a permis de perdre progressivement du poids tout au long de l’accompagnement et même encore après. Elle n’avait quasiment plus de fringales quand on a arrêté le suivi. Et elle avait plaisir à découvrir une nouvelle alimentation qui lui faisait beaucoup de bien. 

Au final, elle a perdu plusieurs kilos en l’espace de 6 mois. Et la bonne nouvelle, c’est qu’elle ne les a jamais repris ! Cette femme se sent globalement mieux dans son corps et mieux avec son endométriose.

Pour conclure

Le poids est une problématique multifactorielle. Les causes sont multiples et l’impact sur le moral est énorme. Que la volonté soit d’en perdre ou d’en prendre, le poids revêt toujours une dimension physiologique et émotionnelle. C’est une thématique que j’adore aborder avec mes clientes en séance. Ce qui est beau et qui fait avancer les femmes, c’est d’aller creuser ce qu’il y a derrière la prise de poids, explorer les émotions que cela fait ressortir, les croyances sur l’alimentation et le regard que l’on porte sur son corps.

Bien trop souvent, on focalise sur le contenu de son assiette (pour en savoir plus, voici mon article L’alimentation adaptée à l’endométriose) alors que la relation avec son assiette est tout aussi déterminante.

Les leviers pour perdre du poids sont multiples, ils ne demandent qu’à être explorer les uns après les autres. Et si tu as envie qu’on regarde cela ensemble, tu peux me contacter.

Aline Demolin

J’accompagne les femmes à retrouver douceur et vitalité au fil de leur cycle

16 Responses

  1. Bonjour je retrouve un peu le sourire en lisant vos articles.
    Depuis 2 mois je suis sous sawis et anti douleurs ( accupant tramadol) j attend e hospitalisation de jour ds un centre anti douleurs pour avoir des piqûres mon corps est à bout 10 sur 10 au niveau de la douleur .
    Le médecin essaye de soulager au maximum avant l opération. J ai pris 15 kilos en très peu de temps, j ai même envie de tout arrêter. Je ne me supporte plus avez vous des conseils….

    1. Bonjour, merci pour ce message. Je ne donne que des conseils personnalisés à mes clientes. Si vous souhaitez être accompagnée, on peut échanger pour voir ce qui correspondrait à vos besoins. Vous n’avez qu’à me contacter par mail. Vous pouvez aussi me suivre sur les réseaux sociaux (facebook ou instagram), je partage beaucoup de choses. Belle journée. Aline

      1. Bonjour je m’appelle Coralie j’ai 37 ans deux enfants une fille de 10 ans et un fils de 3 ans. Je prends la pilule optimizette depuis 2 ans car on a découvert enfin que j avais de l endométriose car depuis que je suis en âge de etre réglé j’ai des règles très abondantes qui peuvent durer jusqu à 15 jours et j étais donc tjs anémiée. J Ai pris une dizaine de kilo depuis que je prends la pilule et je ne supporte plus, je sais plus quoi faire je grossis de mois en mois. Avant j’avais un stérilet sans hormone je ne grossissais pas mais j’ai pas d autres choix de que prendre des hormones alors la question est comment faire pour éviter de prendre du poids et en perdre ? Merci de me lire

        1. Bonjour, je comprends que tu sois désemparée. Dans cet article je donne les grandes pistes pour stabiliser le poids voire en perdre. Les axes sont la mise en place d’une alimentation adaptée, un travail sur les émotions en lien avec le poids et la pratique de cure personnalisée pour venir prendre soin du corps.

  2. Et en Savoie je va trouver cette aide où ? J’ai déjà pris 15kg en un année de prise de sawis je peut plus continuer comme ça…

    1. En Savoie, il y a des naturopathes qui peuvent vous accompagner, si c’est ce que vous chercher. Sinon Je propose des accompagnements en visio.

  3. Bonjour Aline, je viens de tomber sur votre site et j’avoue m’être reconnu totalement. Je suis atteinte d’endométriose depuis 1 an et demi et j’ai pris 15kg avec le traitement que je prends. La première pilule était optimizette qui m’a fait prendre 12 kg et celle que j’ai actuellement slinda m’en a fait prendre 3… Je ne me sens plus bien ni dans ma peau ni dans mon corps. Je pleure tous les soirs. Je fais tous ce qu’il faut boire 2l d’eau par jour, manger sainement, fais du sport 3x semaine et j’avoue que de voir que tous cela ne marche pas me démotive totalement 🥲 connaitriez-vous quelqu’un qui puisse m’aider sur bordeaux ? merci beaucoup d’avance pour votre réponse.
    cheyenne.

    1. Bonjour Cheyenne, je ne connais personne sur Bordeaux. Si tu souhaites un RDV en visio, je propose cela. Je te fais un mail. Belle journée.

  4. Bonjour Aline. J’avoue que je me reconnais dans cette situation. Pourriez-vous me contacter par mail s’il vous plaît ?
    Merci d’avance.
    Je souhaite beaucoup de courage et de combativité aux femmes dans cette situation 🙏

  5. J’ai 45 ans j’ai 3 enfants et je souffre depuis mes 13 ans de ménorragie etc. J’ai été soulagé pendant mes grossesses la vie et une silhouette au top ainsi que l’énergie. Depuis 5 ans on m’a dit que j’avais de l’adenomiose. Aujourd’hui je prend depuis 4 mois je prend pilule dienogest et les effets secondaires sont ( fatigué extrême, prise de poids 5kg, perte de muscle, migraines, sueur nocturne, vertige journée, douleur ventre matinale régulière) étant encore plus désagréable que mes douleur Passés je préfère stopper cette pilule qui me détruit le morale et la santé .

  6. Bonjour,
    Je suis sous pilule sawis depuis 2 ans (après mon opération pour endométriose sévère), j’ai pris actuellement 12 kilos dont je n’arrive pas à me débarrasser malgré une bonne alimentation (mais pas de sport, je n’aime pas et je suis asthmatique). Je ne sais pas comment m’en sortir… Existe-t-il une pilule aussi efficace (pas de douleurs ni de règles avec sawis) mais qui ne fait pas grossir ??? Des fois je regrette mes douleurs pour récupérer un corps qui me correspondait mieux. J’ai 33 ans, mesure 162 cm et pèse 70 kilos, je ne peux plus me voir ! Je porte des habits amples et me trouve moche… L’endométriose nous gâche la vie sur beaucoup trop de points…

    1. Malheureusement la prise de poids est un des effets secondaires très courant avec la prise de pilule. Mais peut-être que des changements dans l’hygiène de vie (alimentation, activité physique douce, gestion du stress) pourrait limiter la prise de poids.

  7. Bonjour à toutes,
    J’ai été traitée sous Luntenyl pendant 10 ans.
    Je ne sais en aucun cas si ma pathologie initiale porte un nom scientifique. Elle se définit assez simplement: trouble prémenstruel permanent. Rétention d’eau de 2 voire 2,5 kilos sur une journée juste après les règles et qui perdure, constipation extrême, hémorroïdes, douleurs aux rapports sexuels, douleurs dans la poitrine me rendant inapprochable, nausées. Et oui… tout cela sans aucun traitement hormonal. Ça apparaît 3 jours après mes règles et ça ne part que lorsque j’ai mes règles, trois jours/mois.

    J’ai découvert lors de l’été 2023 que le traitement que je prends provoque un sur-risque de méningiome après 1 an de traitement. Ce sur-risque augmente selon le durée du traitement et plus encore après 35 ans. J’ai 43 ans… Mon gynécologue ne m’a jamais prévenu.

    J’ai donc changé de gynécologue et je me sens prise en charge correctement. Il fallait donc trouver un traitement alternatif. Je suis passée à Dimetrum. Moins de 3 semaines après le début de mon traitement, j’ai fait une thrombose veineuse du bras.
    Putre ce problème, Dimetrum ne répondait pas à mes besoins. Je n’étais pas aussi mal que sans hormone du tout mais j’avais la moitié de mes effets secondaires.

    Les études sur les progestatifs purs sont encore malheureusement trop peu fréquentes. Je reste assez consciente que mon cas n’est pas fréquent et je ne doute en aucun cas que ce traitement est efficace sur l’endométriose. Il me semble important néanmoins de rester attentif lors d’un changement de traitement. J’avais assez rapidement senti des tensions dans les jambes jamais ressenties auparavant. Non il ne faut donc pas attendre trois mois quand on présente certains symptômes. En début de traitement, il faut consulter face à un symptôme inhabituel. Dans mon cas, il m’a fallu une semaine pour réagir et heureusement, je l’ai fait.
    Un échographie Doppler a confirmé le diagnostic.

    Prenez soin de vous et suivez votre intuition. Quand vous ressentez quelque chose, non, ce n’est pas le fruit de votre imagination.

  8. Bonjour. J’ai lu votre article avec intérêt car je suis dans le cas d’une prise de poids à cause de mon traitement (Dienogest), j’ai pris 5kg en 3 mois. Le souci est que je n’ai absolument aucune fringale, au contraire je mange très peu avec les enfants à m’occuper dont un lourdement handicapé, il m’arrive même de sauter le repas du midi, je mange équilibré et végétarien le soir, un latte matcha, skyr maison, fruits le matin, … J’envisage d’arrêter mon traitement contre avis médical, je ne me supporte plus

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